Pourtant, il faut reconnaître que quand, en juin 2008, en protestation contre le monopole de

Par contre, quand, à fin août 2009, l'association Keineken basée à Engelberg (OW), fondée en réaction à la vente d'Eichhof - dernière grande brasserie indépendante Suisse, fortement ancrée à Lucerne - en avril

Là où la chose devient délicieusement paradoxale, c'est que l'argument généralement retenu pour des disputes sur des marques comme celle-ci, c'est le risque de confusion pour le consommateur. Non seulement l'étiquette beige ne laisse aucun doute, le prix - Fr. 6.93 pour 500ml - non plus, mais Keineken est un mot-valise à la signification parfaitement limpide : "kein Heineken", qui peut se traduire comme "pas d'Heineken" ou "pas une Heineken".
C'est assez piquant, on en conviendra, de parler de risque de confusion avec Heineken, alors que le nom du produit précise bien, et de manière parfaitement intelligible pour les consommateurs germanophones concernés, que ce n'est pas de l'Heineken...
En attendant, Heineken viennent probablement de commettre un splendide auto-goal, vu que même s'ils ont gain de cause devant le justice, ils auront amené une énorme publicité gratuite à Keineken, et auront marché en plein dans le piège du "David contre Goliath"- ce ne sont pas 1'200 flacons qui allaient objectivement lui faire de l'ombre ! -, légitimant de fait l'association Keineken aux yeux d'une bonne partie des consommateurs de bière de la région lucernoise.
Le géant vert hollandais ne brille, dans le cas précis, vraiment pas par son sens de l'humour, ni par son bon sens en matière de relations publiques...
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